Preparation for old age in France: The roles of preferences and expectations

Le 13 novembre 2017 par Bénédicte Apouey

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Dans cet article, Bénédicte H. Apouey se concentre sur le rôle des préférences et des anticipations dans la préparation des vieux jours en France. L’analyse est réalisée à partir de données d’une enquête menée en 2016 auprès des adhérents d’une mutuelle âgés de 40 à 84 ans. Cette étude se concentre sur les individus de plus de 50 ans et l’échantillon comprend 1244 personnes. Les données contiennent des informations sur le sentiment général à l’égard de la préparation des vieux jours et sur huit activités précises de préparation (1). Elles contiennent aussi des informations sur la préférence temporelle des individus, leur degré d’altruisme, et leur anticipation de la dépendance et de leur espérance de vie. Les résultats sont assez marqués. Par exemple, seule une moitié d’individus a le sentiment de préparer ses vieux jours ; mais deux tiers des personnes interrogées pensent qu’elles pourraient devenir dépendantes un jour. De plus, la préférence pour le futur et l’anticipation de la dépendance et de l’espérance de vie ont des effets quasi systématiques et positifs sur les différents aspects de la préparation. Du point de vue des politiques publiques, ces résultats montrent que les préférences et les anticipations sont des ingrédients importants pour la mise en œuvre de mesures favorisant le « bien vieillir ».


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